Quand l’imagination est rejointe par la réalité

Photo d’Terpsichore

Automne-Terpsichor-Putride

Lors de l’écriture de Heaven Forest, j’avais choisi que le récit se déroulerait dans l’équivalent du Pays de Galles. Tout d’abord, parce que je voulais une terre peu peuplée, assez isolée, plutôt sauvage, avec une côte, et à l’ouest de Londres. Ensuite parce que l’ancien port de Cardiff, si rayonnant à l’époque de la grande exportation du charbon et de la tourbe, m’avait impressionné. J’y voyais une belle correspondance avec l’export du manaschiste.

J’avais peuplé ma Grande Forêt de bouleaux, de saules, de chênes, parce qu’il s’agissait honteusement des seuls arbres dont je savais le nom en anglais… On m’a alors conseillé, avec une grande justesse, d’oublier mes arbres méditerranéens et de m’orienter plutôt vers des trembles ou des arbres comme on peut en trouver dans le Nord Ouest de la France, par exemple.

Je me suis donc mise à étudier la botanique à travers des œuvres de vulgarisation. Puis, j’ai tenté de découvrir les fameuses « flores » qui recensent les différentes espèces végétales selon les régions du monde. Des sites en rapport avec les parcs nationaux gallois m’ont alors beaucoup aidée. Or, au cours de mes recherches, quelle ne fut pas ma surprise en tombant sur un article du Guardian !

En février 2014, une grande tempête a frappé sur les côtes du pays de Galles. Les rafales ont déplacé de grandes quantités de sables. Elles ont ainsi révélé un trésor enfoui depuis quatre à six siècles : une forêt datant de l’âge de bronze, recouverte par la brusque montée des eaux. Des chênes, des pins, des aulnes, des bouleaux !

Cette découverte a poussé le Guardian a évoqué la légende de « l’Atlandide galloise » (un royaume abandonné par une fée et dont la forêt sombre alors sous les eaux).

Et si…
D’une Terre à une Autre à encore Une Autre…
Et si Heaven Forest avait réellement existé ?

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