Avis des Pipelettes en parlent sur HF5/LaD2 : 6+6+1

Avis de Pauline : L’histoire de ce Six plus six plus un reprend exactement là où se termine le précédent. Il faut dire qu’Andréa Deslacs avait laissé l’elfe Kaya en bien mauvaise posture et la poursuite directe de la trame narrative est un soulagement pour les nerfs des lecteurs à défaut d’en être un pour la principale intéressée. Au main du psychotique Cyan, il lui faudra ruser si elle espère sortir sans trop de dommages de sa captivité et protéger les siens.

Le kidnapping de l’ange des elfes exacerbe la rivalité entre Cyan et le Rorqual qui n’est pas prêt à se laisser doubler et qui à son tour profite d’une aubaine pour mettre la main sur la Sainte July. Face à cet événement, les Saints restants se concertent et c’est peu de dire qu’il y a des dissensions dans le groupe. Petit coup de cœur pour cet épisode entre Lancet, le Saint Georges et Rhys qui nous en apprend beaucoup sur ces personnages tout en étant très distrayant. Mais je ne suis pas objective puisque j’ai un petit faible pour Lancet.

Les personnages principaux que sont Lisbeth, Grace, Gavin, Airon et Rhys sont mis au second plan dans ce tome afin de laisser la place au groupe que forme Myr, Lowell et le Chantre. Nous en apprenons un peu plus sur leur personnalité et sur leurs objectifs et autant dire que je n’aimerais pas être à la place de leurs pantins.
La nouveauté vient du personnage d’Arawyn d’Alwaid que nous avions découvert dans le tome précédent. Cette fois-ci, l’auteure nous le dévoile mais j’espère qu’il apportera son lot de surprises à l’avenir.

Et puis il y a le Magister. Privé de ses organes essentiels à sa régénération, Else se délite mais ne se laisse pas abattre. Même ses totems chèrement acquis lui donnent du fil à retordre. Son devoir envers la Grande Forêt reste sa priorité. Quitte à devoir utiliser ses deux enfants. Il est aussi suivi de prêt par Bacchus qui ne lui fera pas oublier le pacte qui a été conclu entre eux autrefois. Une véritable épée de Damoclès au-dessus de sa tête.

Six plus six plus un est, comme le précédent, un roman riche en action mais frustrant. Frustrant car je n’ai pas eu le sentiment d’avancer considérablement dans l’histoire. J’ai l’impression qu’Andréa Deslacs en est encore à nous introduire les personnages au risque parfois d’en présenter certains de manière survolée par manque de temps. Aura-t-elle le temps de nous éclairer sur tous alors qu’il ne reste que deux tomes ?
Toutefois, je ne suis jamais ennuyée dans la lecture que ce soit dans ce tome comme dans les précédents car l’univers steampunk, les personnages, leurs noms décalés et leur diversité (humains, elfes, nains, nymphes, anges, dragons…) et le style très frais de l’auteure forme un cocktail des plus agréables à lire.

Vivement la suite !

(à relire sur le site officiel)