De nos jours, les textes qu’on reçoit en concours sont le plus souvent corrigés avec soin, et le style est impeccable. Il devient alors troublant de recevoir dans la masse des textes pleins de fautes.
Il existe des logiciels payants pour l’aide à la correction orthographique, mais il existe aussi quelques outils gratuits. Il ne faut pas s’en priver. Et puis, il existe les amis ou des connaissances avec un bon niveau de français. Il ne faut pas hésiter à leur demander de l’aide.
Je me souviens d’une discussion un peu houleuse avec un jeune homme qui m’avait envoyé dix pages de son roman, avec une faute toutes les deux lignes entre autres. Il m’avait lancé « et alors, vous avez des correcteurs, non ? Ça ne présume pas du contenu de mon livre ». Certes, certes…
Notre équipe compte des correcteurs bénévoles. Vous êtes-vous penchés sur les tarifs de nos amis correcteurs pro ou semi-pro ? Actuellement, pour une simple relecture d’un texte très bien écrit, c’est autour de €. Pour un texte bourré de fautes, le prix monte à €.
Peu de maisons d’édition peuvent se permettre un correcteur professionnel. Les petites maisons ont soit des correcteurs bénévoles, soit les rémunère au % des ventes, et cela fait souvent bien peu au total.
Donc, plus un texte est corrigé en amont par l’écrivain et ses amis, et plus il rencontrera un accueil favorable par ceux qui le liront.
Il faut faire très attention aussi au passage qu’on corrige sur les indications du premier tour de correction, c’est là qu’on rajoute des fautes le plus souvent. Cela saute aux yeux sur certains textes qu’on reçoit en concours : ils sont impeccables et en plein milieu il y a un paragraphe entier avec 2 fautes par ligne, puis ça redevient immaculé. Vos correcteurs sont souvent des amis, achetez-leur des chocolats de temps en temps, mais demandez-leur de relire vos corrections que vous aurez veillé à mettre transitoirement en couleur pour leur éviter de tout relire alors qu’ils connaissent déjà votre texte à cœur à force de vous relire, les pauvres…
Au total :
* Je relis mon texte.
* Je m’appuie sur des logiciels de correction en me souvenant qu’ils ne voient pas tout et font parfois eux-mêmes des fautes.
* Je m’appuie sur des correcteurs amis ou parmi mes connaissances.
* Je pense à mettre mes corrections en couleur pour redonner les passages corrigés à lire à mes amis. Je choisis une couleur différente à chaque nouveau passage de correction.
* Je pense à enlever toute la couleur avant d’envoyer mon texte à des éditeurs ou à mes lecteurs.