Quatrième de couverture
Moscou se relève difficilement d’un terrible incendie. Le grand-prince est fou de rage et les habitants exigent des explications. Ils cherchent, surtout, quelqu’un sur qui rejeter la faute. Vassia, avec ses étranges pouvoirs, fait une coupable idéale. Parviendra-t-elle à échapper à la fureur populaire, aiguillonnée par père Konstantin ? Saura-t-elle prévenir les conflits qui s’annoncent ? Arrivera-t-elle à réconcilier le monde des humains et celui des créatures magiques ? Les défis qui attendent la jeune fille sont nombreux, d’autant qu’une autre menace, bien plus inquiétante, se profile aux frontières de la Rus’. Conclusion magistrale de la “Trilogie d’une nuit d’hiver”, L’Hiver de la sorcière peut, comme les tomes précédents, se lire indépendamment. On y retrouve la poésie, la magie et la sombre cruauté des contes russes qui ont fait le succès de la série dans le monde entier.
Avis
Alors… Comment la crise de puberté rend complétement stupide une héroïne… Déjà que l’héroïne n’était pas très futée quand on lui faisait une prédiction, là, avec son désir de liberté, d’indépendance sous un travestissement de garçon pour parcourir le monde sur son cheval, elle a perdu l’esprit, je ne vois d’autre comme explication. Si quelqu’un lui dit de ne surtout pas faire quelque chose et qu’elle le fait sans aucune arrière-pensée ; si des perso censément très expérimentés et sérieux ne se posent strictement aucune question sur tel quidam alors que l’embrouille est gros comme une maison, eh bien… vous lisez le tome 2, pour lequel l’écrivaine a remercié son éditeur et ses amis pour leurs précieux conseils qui ont bien fait évoluer son œuvre…
Bien bien… Pas possible de sauter ce tome pour se jeter sur le tome 3. Vous n’allez rien comprendre à l’évolution scénaristique et des personnages. Il est malheureusement obligatoire…
Ça parle de quoi ? C’était plutôt une bonne base : les mongoles défiaient les russes de payer tribu ou d’être anéantis, et pendant ce temps les villes de Russe sont attaquées et éradiquées par des guerriers dont on arrive à retrouver aucune trace après les massacres. Qui pour les identifier, les localiser et les arrêter ? Eh oui, çà partait fortement… Et puis, on suivait plusieurs personnages. Des trucs bien. Jusqu’à ce que l’héroïne se comporte 90% comme une imbécile. Où était passée la petite fille avec de la jugeotte du tome 1 ? L’adolescence, il vaut mieux oublier…