Audiobook lu par Benoît Berthon et Bénédicte Charton
Quatrième de couverture
Propulsée au poste de Premier Violon de l’orchestre impérial par un concours de circonstances, Céphise se voit contrainte d’intégrer…
Avis
Pour le style, c’est idem au tome 1 : toujours précieux. Préparez-vous à des descriptions physiques avec des paillettes dans les yeux. Ça permet quelques courts rires. Mais en un tome, on s’est fait à cette bizarrerie narrative.
Voilà, nous avons entièrement plongés dans la romance. Avec pour Céphise, un « je te hais, je ne veux pas qu’il t’arrive du mal ! » et pour Verlaine un « je suis las, je suis nul, qu’elle m’écrase de son talon et me crache dessus, elle ne peut avoir d’autres sentiments pour lui-même s’il aimerait le contraire… »
Dans la ville, la rébellion devient violente. La guerre génère la guerre (et c’est une thématique de l’histoire). La violence entraîne la violence. D’un côté, les exécutions « préventives » et punitives où des innocents périssent. De l’autre, les vengeances et vous me direz ce que vous pensez de la Vestale, mais personnellement elle m’a toujours prise à rebrousse-poil, une vraie pourriture.
Une guerre des Dieux se prépare aussi, on le sent bien venir. On explore également le passé des personnages (assez prévisibles), et le passé historique (ce qui donne de précieuses informations aux lecteurs sous un dessous de romances, par contre les héros ne tirent pas grands choses de ces informations, juste contents de ne pas cauchemarder et de s’éloigner des douleurs physiques). Ce récit m’étonne. La romance, ce n’est absolument pas mon truc. Côté surprise, comme je suis un vieux de la vieille, alors il est bien dur de me surprendre avec un rebondissement. Et pourtant, et pourtant… Il y a un mot qui revient régulièrement dans les commentaires des autres lecteurs : « captivant ». Eh bien oui, c’est captivant, vraiment. Je n’ai aucune idée de pourquoi, mais ces personnages fragiles (un peu obnubilés l’un par l’autre alors que le chaos est sur le point de ravager le monde) sont touchants. Et puis, malgré tout, la curiosité est là : on veut savoir comment ça va évoluer. Comment cette folie va finir ? Comment rendre le monde meilleur. Et puis… dans quel monde sommes-nous vraiment ?