Quatrième de couverture

Un botnet, c’est une armée de machines zombies dont peut faire partie votre ordinateur, votre smart télé, n’importe lequel de vos objets connectés ou même votre box. Le hacker qui la contrôle s’en sert pour inonder le monde de spams ou lancer des attaques…Et ça, c’est ce que Melissa va essayer d’éviter, au lieu de profiter des vacances de Noël tranquilles en famille.Avec NoD, la cybermercenaire, son passé de hackeuse la rattrape, et la voilà à nouveau entraînée dans le côté sombre du net…
Avis
Bon, je me suis fait spoliée de la fin de Land of Free, mais je n’avais qu’à le finir avant. ^^ Ce récit est un spinoff avec Melissa (et Joss en invité) et NoD, l’informaticienne espionne qui lui avait donné des cours. Soyons francs, je pense sincèrement qu’il faut avoir lu avant CGU (Conditions Générales d’Usurpation).
Cela permet de mieux comprendre l’évolution du personnage de Mélissa : ses peurs, ses doutes, ses choix, son ancien propriétaire, ses qualités, ses paniques. Mélissa est un personnage que j’aime énormément, elle a une immense part d’humanité en effet, autant que de capacité à flipper, à se retrouver en mauvaise position et tenter de faire au mieux.
Le récit ? Mélissa est rentrée chez ses parents pour des vacances cocooning de Noël. Seulement, son passé la rattrape et on lui demande d’empêcher qu’un clan mafieux de cybercriminel commette avant leur « mise à la retraite sous le soleil » un ultime coup qui devra rester dans toutes les mémoires. Le gang s’est déjà illustré dans des ransoms à grande échelle. Or, le nombre d’objets connectés, de domotique explosent. Tandis que les failles de sécurité, surtout chez les particuliers, sont de plus en plus énormes (avec la complicité des grosses entreprises pas très prudentes dans le domaine de la sécurité informatique). Peut-on sauver la famille, les amis, et les voisins de Mélissa d’une panne généralisée en domotique en plein hiver ? Il va déjà falloir enquêter.
La thématique est sympa, les personnages sont très bons. Ce qui m’amuse énormément, c’est que les résolutions de situation sont plus « physiques » que « distancielles » : faut mettre les mains dans la gadoue. Les rebondissements sont bien trouvés et le récit est plutôt fun, c’est une histoire courte (2h de lecture) alors on va directement à l’essentiel lors de chaque piste, avec Dame Chance qui aime les récits de Noël pour aider parfois l’héroïne.
Comme avec CGU, c’est un excellent moment de lecture, qui fait plaisir, avec des personnages dont je suis fan et une histoire qui fait réfléchir. Promis, jamais j’achète une bouilloire connectée et je réfléchirai pour mes stores électriques.